Trop de sexe tue le sexe!

Publié le par actionfrancaise

 

«  Bien entendu la sexualité est au coeur de la nature humaine. Mais quand elle est saine, elle demeure implicite, naturelle. La traiter avec un tel niveau de voyeurisme, d’objectivation, d’explicitation insistante, rabâcheuse, de lourdeur répétitive, de thérapie, signale à l’évidence une pathologie collective. Cela prouve bien que, dans nos sociétés, la sexualité fait problème. Tout se passe comme si nous étions tous des malades sexuels. On ne parle que de ça, à longueur de médias. Le discours et le spectacle compensent l’absence de satisfaction et d’assouvissement. Il y a deux manières de combler un manque: le refoulement (c’était par exemple le puritanisme) ou l’emphase logomachique et spectaculaire, c’est à dire le défoulement virtuel, de seconde main: ce qui se produit.

 

Les société occidentales contemporaines, qui se voulaient libératrices, sont caractérisées par un manque d’assouvissement de la libido des individus. La société de la pornographie et de la sexologie n’est pas la société du désir, du plaisir, du sexe vécu, de l’érotisme; mais celle de la sexualité artificielle. Comme le succès des médicaments érectiles nous l’indique, c’est l’impuissance sexuelle chez l’homme et la frigidité chez la femme qui caractérisent notre société. Hyper-désir, sur-libido dans le discours et le spectacle, infra-désir et sous-libido dans la réalité: tel est le paysage de la misère sexuelle de notre époque. »

 

Guillaume Faye, « Sexe et dévoiement », Editions du Lore.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article