[Communiqué] - Non au mariage homosexuel !
| Dans une tribune libre publiée par le Figaro le 20 mai 2012, Chantal Delsol, philosophe, ose un constat que la société moderne prétend nier :
Fort de ce constat, et sans céder à un quelconque esprit de nuisance à l’égard des homosexuels, nous invitons donc tous ceux qui veulent défendre l'un des piliers centraux de la civilisation à participer aux diverses manifestations organisées partout en France contre le mariage homosexuel. Le fait que l'on soit maintenant obligé de débattre pour savoir si oui ou non un couple homosexuel est équivalent à un couple hétéro, est vraiment la preuve de l'avancée de la décadence dans laquelle notre société s’enfonce ! Puisque l'homosexualité est une défaillance certes tout à fait naturelle, mais défaillance quand même (ce qui explique qu'ils soient une minorité à l'échelle du monde entier, la nature n'étant pas non plus parfaite !), pourquoi ne pas appliquer cette logique aussi à l'échelle des autres défaillances naturelles que l'on rencontre dans chaque société ? Par exemple ceux qui sont nés aveugles, pourquoi ne pas leur donner les mêmes droits qu'à ceux qui sont voyants et les autoriser à piloter des avions ou conduire des bus, sans le souci des conséquences... C'est parfaitement aberrant ! Et c'est pourtant ce que cherche à faire ce gouvernement socialiste en France en scellant l'absence de différences entre les hétéros et les homosexuels par le biais du mariage dit pour tous ! Et ce bien évidemment sans se soucier de l'incapacité constitutive des couples homos à donner des enfants à notre pays, de par la simple nature... Rien d'étonnant malgré tout quand on songe à l'évolution de notre pays depuis qu'il est en république. C'est dans la logique de ce système ainsi que des "valeurs" et des idéologies qui vont avec, d'aller dans le sens non pas de la volonté du peuple (qui elle aussi a ses limites) mais dans le sens de lobbies devenus malheureusement trop puissants par la force des choses. Nous ne pouvons que dire : Gloire et reconnaissance à tous les couples d'hommes et de femmes, qui au fil des siècles ont su donner des fils et des filles à la France. Gloire aussi à ceux d'aujourd'hui et gloire à ceux de demain ! |
« (...) quand la chrétienté s'efface, c'est comme si on nous retirait le sol sous les pieds - plus rien ne reste. C'est à dessein que je dis «rien». Car l'exigence du mariage homosexuel, et de l'adoption des enfants qui va avec, est un dessein nihiliste. Non parce qu'il va contre la «nature». Mais parce que, par principe, il refuse de débattre sur la question des limites: tout ce que je veux, et tout de suite, et quelles qu'en soient plus tard les conséquences. Deux facteurs suscitent ce nihilisme. Le premier est la détestation de la religion, de ses dogmes et de ses interdits : et les adeptes de ces mesures sont clairement prêts à tout, et même à tout casser, pour briser définitivement des croyances ennemies. D'où la haine qui les porte, d'où une telle hargne qui les a portés (contre toute légalité démocratique, à force de menaces et de lobbying) à rendre illégale toute opinion contraire à la leur. (...) Le deuxième facteur, c'est le remplacement des valeurs morales par l'unique critère de la souffrance et du désir individuels: empêcher deux homosexuels de se marier est inhumain, car enfin ils en souffrent. Pourquoi les en empêcher puisqu'ils s'aiment ? Avec ce raisonnement, on justifie n'importe quoi. Des Hollandais ont contracté un mariage à trois. Un jeune Australien s'est marié l'année dernière avec son chien. Des enfants de 10 ans pourraient se marier, s'ils s'aiment. Et aussi un père avec sa fille de 10 ans, s'ils s'aiment. Lorsque plus rien n'arrête le désir, ni la religion ni la tradition, ni aucune sagesse plus haute, alors les dégâts ne sont pas loin. Nos contemporains, d'ailleurs, le savent bien, puisque dans tous les autres domaines ils militent contre la loi du désir tout-puissant : face à l'environnement, face à l'économie. Dans ces domaines, ils sont conservateurs au bon sens du terme: au sens où nous devons conserver l'avenir. Pourquoi faudrait-il limiter nos caprices dans le but de protéger l'avenir des forêts ou celui des salariés, et non de protéger l'avenir de la famille et de la filiation? »